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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 07:31

Pourquoi ce vote FN, ici en Ariège? De même en MidiPyrénées, terres que l'on croyait certainement protégées.

Je n'ai pas la prétention d'en avoir LA réponse, encore faut-il qu'il n'y ait qu'une réponse.

Ce sera le 2° tour qui confirmera ou non, s'il s'agissait d'un vote purement protestataire.

Pour l'instant, nous n'en sommes qu'aux observations des résultats du 1° tour.

-- Un phénomène général: les villes-centres résistent meiux que les villes périphériques. Il en va ainsi de Toulouse:

"" Si les dimensions du vote en faveur de la candidate du Front National sont multiples, la comparaison entre les cartes du vote et la carte des revenus, semble indiquer que ce facteur joue à Toulouse. Marine Le Pen obtient ses plus forts scores dans les cinq cantons au niveau de revenus les plus faibles de la ville : les cantons 11 à 15.

Un élément renforcé par les scores obtenus par la candidate dans les villes de l’agglomération aux niveaux de revenus les plus faibles. Ainsi à Aucamville elle obtient près de 19% des voix, 20,12% à Fenouillet, 19,8% à Saint-Alban, 23,8% à Saint-Jory, 18,7% à Porter-sur-Garonne ou 19,5% à Muret. L’ancrage périurbain du vote en sa faveur observé au niveau national se confirme dans l’agglomération toulousaine "".

Dans les cantons en crise en Ariège (textiles à Lavelanet) le score FN se confirme.

Mais dans les villages périphériques de villes-centre-bourgs (Saverdun et Mazères) le vote FN n'a pas d'explication "crise" spécifique. Idem pour Pamiers.

Alors? Les personnes qui se sentent abandonnées, non prises en compte? qui s'y retrouvent habiter car impossible en ville? qui paient forts les longs trajets vers le travail en ville, en coût certes mais aussi en temps. Et aucune certitude sur la continuïté des services publics.

Loin de moi l'idée de dire que le vote FN est négligeable en ville: 18,92% à Saverdun; 22,44% à Mazères. Des fiefs sarkosystes qui plus est!

Alors il est vrai que l'accumulation de promesses non tenues, aussi bien nationales que locales), l'absence régulière et symptomatique d'une certaine opposition, une urbanisation qui isole les personnes plus qu'elle ne les relie, la nécessité de la voiture (qui est aussi un lieu d'isolement), les rythmes de vie qui handicapent la vie sociale sur place, souvent des élus locaux qui n'animent pas la démocratie sur place, des élus anciens qui ne savent pas (ne cherchent pas?) à prendre en considération les nouvelles populations ....

Sans aucun doute un peu de chaque.

La gauche, radicale ou écologique, n'a pas su capter ce mécontentement ....telle est la réflexion principale à mener. Ne sommes-nous pas chacun, par manque de temps, de moyens, d'imaginations, car trop enfermés sur nous-même, n'avons nous pas aussi une responsabilité certaine? à assumer en tout cas?

 

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commentaires

V
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je pense effectivement qu’on peut avoir plusieurs analyses sociologiques du vote le Pen et comparer les territoires ou les catégories socio professionnelles et que derrière de tels examens, se<br /> trouve quelques vérités mais pas « la vérité » qui à mon sens doit intégrer d’autres paramètres dont l’un nous échappe car il touche à l’irrationalité.<br /> <br /> <br /> Il y a en chacun de nous des réflexes issus d’un lointain passé, qui font d’avantage appel à une réflexion réactionnelle plutôt qu’élaborée et c’est à ceux là que s’adresse tout discours<br />   faisant de l’autre, le responsable des  situations  difficiles que nous connaissons.<br /> <br /> <br /> Il y a aussi un phénomène de « mode » qu’il nous faudrait analyser car s’il éclate aujourd’hui, c’est peut être parcequ’hier il était bridé par la honte et de ce point de vue, je<br /> considère toute stigmatisation comme moralement déplorable et surtout contre productive.<br /> <br /> <br /> Condamner les thèses racistes, me parait légitime mais c’est seulement pas la parle et l’apport de preuves contraires qu’on peut le combattre.<br /> <br /> <br /> Confrontations d’idées, parce que le racisme n’a aucune justification, c’est ici, comme dans tous phénomènes de société, la seule façon de lutter contre cette putain de chienne qu’on appelle<br /> l’exclusion.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Roger<br />
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